Le stress, meilleur ennemi?

Parlons aujourd’hui d’un sujet que je connais bien, pour l’avoir subi pendant longtemps : j’ai nommé le stress!

Quel que soit ton âge, ta condition financière, ton tour de taille ou la longueur de tes cheveux, tu le connais! Il ne laisse personne de côté, il est là tout le temps. Souvent pour le pire… parfois pour le mieux!

Petite mise en situation :

Nous sommes vendredi soir, ta semaine a été atroce, rien ne s’est passé comme prévu, tu as un bouton de fièvre au coin de la lèvre, tes collègues de travail ont été insupportables, tu es épuisé-e. Une seule envie : rentrer au plus vite à la maison, et te coincer sous un plaid pour oublier que le monde existe.

Tu t’engouffres dans la voiture, pressé-e d’en finir avec cette semaine de l’horreur, et tu t’engages sur l’autoroute. Ce trajet, tu le connais par cœur, tu le fais 2 fois par jour depuis des années. Ton esprit se perd donc un peu en route, tu conduis en mode automatique. Soudain, un panneau attire ton attention. Ce n’est pas la sortie habituelle. Une vague inquiétude monte en toi, graduellement. Tu la sens dans le bas de ton ventre, comme un léger tiraillement.

Ton attention s’aiguise, et tu prends des indices visuels autour de toi… Mais tu ne reconnais rien! Le léger tiraillement prend plus de place, tes épaules se lèvent, les muscles de ton cou se tendent. Au panneau suivant, tu comprends ce qui s’est passé : tu as pris l’autoroute dans le mauvais sens. Nous sommes vendredi, tu sais que tu vas devoir faire face à un embouteillage monstrueux si tu ne te dépêches pas de rentrer, mais tu es là, coincé-e dans le mauvais sens… Dans ta poitrine, une sensation d’oppression, ton pouls s’accélère, tu deviens rouge et un flot d’injures que la décence m’empêche d’écrire ici sort de ta bouche. Tu frappes le volant qui n’y est pour rien.

Voilà, tu y es? C’est le stress!

Comment ça marche?

Stress : état réactionnel de l’organisme soumis à une agression brusque.

https://www.larousse.fr/dictionnaires/francais/stress/74848

Au départ, donc, le stress est un état ressenti physiologiquement (dans le corps) suite à une agression.

Et ça s’explique plutôt bien! Pour survivre, nos ancêtres les femmes et les hommes préhistoriques avaient intérêt à savoir réagir vite face à une agression.

Genre un tigre en colère qui leur arrivait dessus… Ou un mammouth. S’ils n’avaient pas envie de devenir le steak de leur steak, une bonne décharge d’adrénaline leur permettait de se barrrrrrrreeeeerrrr!! 🙂

Parce que oui, le stress est utile!

Il prépare le corps à réagir en situation de danger.

Les réactions face au danger

Tu connais certainement les deux principaux modes de réaction face au danger : la fuite ( Et je couuuuuuuurs, je me raccroche à la vie) et le combat ( Kung-Fu Panda est en vous).

Il en existe un troisième, dont l’utilité n’est pas forcément évidente au premier regard : l’immobilité ( le lapin dans les phares). Pourtant, dans certaines circonstances, la meilleure des ripostes est d’attendre que le danger s’éloigne.

Face à certains animaux sauvages, se mettre en position de soumission ou jouer le mort sera la meilleure solution.

Se soumettre, c’est parfois nécessaire pour sauver sa vie.

On retrouve cette immobilité dans les cas de sidération traumatique. Dans ces moments-là (souvent des situations de violence extrême, agressions sexuelles, guerres etc) le cerveau est mis face à un tel afflux d’informations violentes qu’il ne peut pas gérer, il bugge.

Pour comprendre ce phénomène, je te conseille la lecture de cet article :

https://web-psychologue-psychotherapeute.paris/category/le-corps/la-sideration/

Revenons à nos moutons, ou plutôt à notre tigre.

Tu es là, tranquillou bilou dans la savane, et tu vois un tigre courir vers toi, toutes dents dehors.

Ca, c’est l’étape 1 : la perception. Tu vois un truc (ou tu entends, ou tu sens). Ensuite, le cerveau prend le relais, et même une partie achaïque de ton cerveau, celle qui a l’habitude de vérifier si tu es en danger de mort ou pas.

Ca va très vite, le cerveau analyse la situation en quelques micro-secondes et déclenche une cascade de petits événements qui vont envoyer dans ton corps un cocktail dynamisant de foliiiiie : adrénaline, cortisol, ACTH, vasopressine… Stimulation des glandes surrénales, augmentation du rythme cardiaque, apport d’énergie, augmentation de la pression artérielle…

Voilà, tu es prêt-e à courir le marathon de ta vie.

On récapitule :

1 / La PERCEPTION : je vois un truc (ça peut aussi être ; j’entends un truc, ou je me dis un truc, ou je sens un truc)

2 / La RÉACTION CHIMIQUE : le cerveau analyse la situation et réagit en envoyant dans le corps différentes petites choses.

3 / La RÉACTION DE SURVIE : je fuis, je lutte, j’arrête d’agir.

Voilà, c’est là, le stress, c’est la réaction chimique qui se produit dans votre corps.

Il n’est pas en soi négatif, il est là pour une bonne raison : te sauver la vie.

Sympa! Merci le stress!! 🙂

Alors tu vas me dire, moi dans ma vie, le tigre, il ressemble à ça :

Et, sauf phobie (sur laquelle on peut très bien travailler en PNL, mais je t’en reparlerai), Ronronnou ne ressemble pas vraiment à une agression violente.

Tu n’es pas fréquemment amené-e à fréquenter des tigres ou des armes de guerre, et pourtant, tu ressens du stress.

Le stress te bouffe. Il t’envahit. Il te submerge.

Et c’est tout sauf efficace probablement. Alors pourquoi ce stress arrive-t-il dans ta vie comme ça, sans danger réel?

Tu te souviens de l’étape 1 : la PERCEPTION?

Le cerveau perçoit un danger. Hé bien, ce danger peut être réel… ou non!

Je vois la pile de linge sale qui s’accumule dans le panier, je sais que mon conjoint hyper maniaque arrive dans 5 minutes, je me dis qu’il va encore me faire des réflexions, je me sens stressé-e.

Le jury du concours me regarde fixement, attendant que je présente ma thèse.

Je sens que j’ai envie de faire pipi alors que je suis coincé-e dans les bouchons.

Dans ces situations-là, je ne suis pas réellement en danger de mort. Mais mon cerveau, lui, perçoit un danger, et réagit en m’envoyant de quoi être prêt-e pour l’action.

Et ça, ça peut devenir un véritable problème.

Le stress, redisons-le, n’est pas mauvais en soi. Il est normal etphysiologique.

Il peut te permettre de réagir, de réviser tes examens, de mieux courir ton 100m, d’être très concentré-e en entrant sur scène.

Les méfaits d’un stress prolongé ou permanent

Mais lorsque le corps est sous stress en permanence, ou qu’il entraîne une réaction inappropriée ou inefficace (fuir devant le jury d’examens par exemple), cela peut devenir réellement pénible.

Alors, comment je fais pour m’en sortir?

Des dizaines de méthodes existent, à toi de trouver celle qui te conviendra : PNL, méditation de pleine conscience, respiration, auto-hypnose, sophrologie, psychanalyse, psychologie, cohérence cardiaque… Les outils ne manquent pas!

Je sais que souvent, tu as l’impression que tu ne peux rien y faire.

En vérité, tu peux agir sur ton stress.

En agissant sur tes pensées, tes actions, tes émotions, tu peux reprendre le volant, retrouver un niveau de stress plus supportable, et même en faire un vrai atout.

C’est ce que font les sportifs de haut niveau : ils canalisent, ils utilisent leur stress.

Chez Be Happy!, je te propose de découvrir en quoi ton stress est utile, et s’il n’est plus approprié, de trouver une solution plus acceptable pour toi.

Quelques questions à te poser :

↬ En quoi est-ce utile pour moi, à ce moment précis, de ressentir du stress? Que me permet-il de faire ou d’éviter?

↬ Quels sont mes ressentis précisément? Où sont-ils dans mon corps?

↬ Est-ce que ce stress m’informe de quelque chose me concernant moi? Concernant mon environnement? Mes actions?

En Thérapies Brèves (hypnose, Programmation Neuro-Linguistique, EFT), nous allons chercher des réponses à ces questions, et trouver des ressources pour t’aider à vivre mieux.